Santé

Quelle est l’influence de la solitude sur le cerveau ?

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La solitude toucherait entre 10 et 20 % de la population. On sait qu’elle peut favoriser la dépression, diminuer les défenses immunitaires ou contribuer au développement de l’obésité. Mais elle modifierait aussi le fonctionnement du cerveau.

Une plus grande tendance à l’introspection

Pour mesurer les effets de la solitude sur les mécanismes cérébraux, une étude a été menée à partir des indications d’une banque de données anglaise. Elle recueille notamment des données génétiques et les résultats d’IRM (imagerie par résonance magnétique) d’environ 40 000 personnes.

En comparant les données des personnes se disant seules avec celles des autres participants, les chercheurs se sont aperçus que leur cerveau n’était pas configuré de la même façon.

C’est ainsi que le réseau cérébral dit du « mode par défaut » paraissait plus étoffé. Ce réseau joue un rôle essentiel dans les émotions, l’imagination et les processus de la mémoire. Il est également impliqué dans la formation des pensées intérieures ou les réflexions sur l’avenir.

De même, la transmission de signaux entre certaines zones du cerveau serait mieux assurée chez les personnes solitaires. Tout se passe comme si elles avaient davantage d’imagination, compensant la pauvreté de leurs relations sociales par une vie intérieure plus intense et l’évocation de liens imaginaires avec autrui.

Des conséquences négatives sur le fonctionnement du cerveau

Mais la solitude pourrait entraîner des modifications moins positives de l’activité cérébrale. C’est du moins ce que des chercheurs américains ont remarqué en étudiant le cerveau de souris isolées.

Ces animaux avaient vécu durant quelques mois dans la compagnie de leurs congénères. Puis, de manière abrupte, on les a séparées des autres souris. Après un isolement d’un mois, les chercheurs ont alors constaté que les neurones de leur cerveau avaient vu leur taille diminuer.

Cependant, cette relative atrophie des cellules nerveuses était compensée par de meilleures connexions entre elles. Un peu comme comme si le cerveau avait « essayé » de réagir à cette situation. Sans y parvenir d’ailleurs, puisque, au bout de trois mois, les relations neuronales étaient revenues à leur état initial.

Il semblerait aussi que, chez ces souris esseulées, la croissance des neurones soit ralentie.

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