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Une organisation non gouvernementale grecque vient de créer, au cœur de la mer Égée, le premier sanctuaire destiné à recueillir des dauphins venant des zoos ou parcs aquatiques. L’ouverture de ce lieu, qui devrait servir de séjour temporaire aux cétacés, est une nouvelle occasion, pour ses concepteurs, de dénoncer les conditions de captivité de ces animaux marins.
Un sanctuaire marin
Ce sanctuaire s’étend dans une baie de la petite île de Lipsi, dans la mer Égée. Il doit accueillir des dauphins retirés des aquariums ou des zoos qui les retenaient en captivité. Près de 3000 dauphins seraient ainsi privés de liberté.
Le séjour dans ce sanctuaire marin devrait leur permettre de recouvrer la santé. Leur confinement dans des bassins étroits, où ils sont forcés à des numéros de cirque, provoque beaucoup de stress chez les cétacés et même l’apparition d’états dépressifs.
Remis en semi liberté, dans les eaux de Lipsi, les dauphins devraient également retrouver un instinct de chasseur émoussé par la captivité.
Mais le séjour dans ce sanctuaire n’est pas fait pour s’éterniser. Remis en état, les dauphins sont alors relâchés dans leur milieu naturel.
D’autres objectifs
Si cet institut grec a créé le sanctuaire de Lipsi, c’est aussi pour respecter la règlementation internationale, qui interdit de relâcher directement en pleine mer des dauphins libérés de captivité.
Par ailleurs, la vocation du sanctuaire est plus large. En plus des dauphins venant des zoos, il doit abriter des dauphins blessés, qui seront soignés sur place, ainsi que les représentants d’autres espèces animales, comme les tortues ou les phoques.
Enfin, les créateurs du sanctuaire voient leur initiative comme un des moyens de protester contre la captivité et l’exploitation des cétacés. Plusieurs pays se sont déjà rendus aux arguments présentés par les défenseurs de la liberté des dauphins, dont font partie les fondateurs du sanctuaire de Lipsi.
En effet des pays comme le Royaume-Uni, l’Inde ou le Brésil ont adopté à cet égard une législation restrictive, qui a entraîné la fermeture des zoos retenant des dauphins. Ses initiateurs espèrent que le sanctuaire grec contribuera à convaincre les autres pays d’en faire autant.