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En 2007, une expédition russe, composée de deux sous-marins, a franchi un pas supplémentaire dans la revendication d’une partie des régions arctiques. Le but est en partie scientifique, mais la véritable raison de la mission est d’exploiter le riche potentiel économique de ces zones.
La revendication d’un territoire
En 1977, une expédition atteint le pôle géographique. Mais le véritable Pôle Nord, lui, reste encore inexploré. C’est en effet à plus de 4000 mètres de profondeur, sous la banquise, qu’il attend d’éventuels visiteurs.
Les premiers à tenter l’aventure, en 2007, seront des scientifiques russes, accompagné d’un député. C’est lui qui plante sous l’océan, à l’endroit où s’élève le Pôle Nord, un drapeau aux couleurs de la Russie.
Le pays revendique en effet une partie des régions arctiques, dont le Pôle Nord fait partie. Au total, la Russie réclamerait plus d’un million de km2.
En tant que scientifiques, les membres de l’expédition ont l’intention d’étudier l’océan arctique, pour mieux en connaître la température ou la vitesse de déplacement des courants.
Un riche potentiel économique
La revendication de ces territoires arctiques est de la plus haute importance pour Moscou. Si elle était acceptée par la communauté internationale, la Russie pourrait commencer à exploiter les riches ressources économiques de cette région.
Les gisements de pétrole et de gaz semblent en effet très prometteuses, plus abondantes encore que celles du Golfe Persique. La région posséderait même, selon certains spécialistes, 20% des réserves mondiales d’hydrocarbures. Et la fonte régulière des glaces pourrait les rendre encore plus accessibles.
Par ailleurs, ces régions arctiques se placeraient juste après la Chine pour les gisements de terres rares entrant dans la fabrication des éoliennes, des panneaux solaires ou des véhicules électriques.
La possession de ces zones pourrait également stimuler le commerce international de la Russie. Le recul des glaces pourrait en effet, d’ici quelques décennies, ouvrir de nouvelles voies maritimes.
Ce dégagement permettrait notamment aux navires russes d’emprunter le détroit de Lancaster. Ce serait une façon de créer ce fameux passage du Nord-Ouest canadien, si longtemps cherché, qui permettrait d’établir enfin une route maritime rapide entre l’Europe et l’Asie.