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En ces temps de pandémie, où de nombreux avions restent cloués au sol, plusieurs compagnies proposent à leurs clients des vols pas comme les autres. En effet, ils n’affichent aucune destination, se contentant d’emmener leurs passagers faire un tour dans les airs.
Une promenade en avion
Plusieurs compagnies se sont lancées dans ce créneau insolite. Il s’agit de proposer aux passagers un vol à basse altitude, pour leur faire admirer, du haut du ciel, des paysages qui en valent la peine.
Ces vols n’ont donc pas de destination. Une fois le tour aérien terminé, les avions reviennent à leur point de départ. Une compagnie australienne survole ainsi des merveilles naturelles, comme la grande barrière de corail ou le site sacré d’Uluru, pour la plus grande joie des passagers.
D’autres vols « vers nulle part » sont partis d’aéroports japonais ou taïwanais. À bord, les passagers de la compagnie australienne sont choyés. Après un repas fin, ils reçoivent des cadeaux et participent à des activités imaginées pour l’occasion.
Malgré des prix assez élevés, les billets se sont vendus en quelques minutes. C’est la preuve que les vols en avion, synonymes d’évasion, manquent à beaucoup de gens.
Vols « vers nulle part » : le pour et le contre
De nombreuses compagnies se promettent de mettre à leur programme ces vols « vers nulle part ». Même s’ils ne résoudront pas les difficultés économiques d’un secteur durement touché par la crise sanitaire, ils renfloueront un peu les caisses.
Et ces vols insolites ont d’autres avantages. Ainsi, ils permettront de faire voler les avions. En effet, les appareils vieillissent plus vite au sol qu’en vol. Utiliser les avions évite de les user trop vite.
Par ailleurs, ces quelques vols sont l’occasion pour les pilotes de ne pas perdre la main. Ceci dit, ces vols sans destination présentent un inconvénient majeur. Ils se traduisent par une émission massive de gaz à effet de serre.
Cette pollution supplémentaire semble d’autant plus inutile qu’elle ne correspond à aucun service véritable. La compagnie australienne a bien promis de compenser financièrement les conséquences de ce mauvais bilan carbone. Mais cela suffira-t-il à faire taire les critiques?