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Un nocicepteur est un récepteur sensoriel particulier qui permet de ressentir la douleur. Quand ce récepteur est stimulé il fait naître un message nerveux qui passe par le bulbe ou la moelle épinière, entrainant un réflexe de sauvegarde de l’intégrité physique comme une réflexe défensif, et atteint le cerveau où il est interprété.
Il existe des nocicepteurs cutanés, musculaires et articulaires. Ces nocicepteurs peuvent être des mécanorécepteurs, dans ce cas ils sont sensibles à la déformation mécanique de la peau et à une pression intense. Il peut s’agir aussi de thermorécepteurs, sensibles aux températures extrêmes chaudes ou froides. Enfin les plus nombreux, ceux sensibles à la fois aux effets mécaniques et à la température.
Mais il existe des zones du corps, certains organes, dépourvus de nocicepteurs. Ce sont les zones les moins exposés naturellement aux blessures. Il est alors presque impossible d’avoir mal à ces endroits.
Sur les muscles les nocicepteurs sont peu nombreux et répartis de manière inégale, raison pour laquelle les douleurs musculaires sont le plus souvent diffuses. Quant au foie et aux poumons les nocicepteurs y sont si peu nombreux qu’ils peuvent se détériorer sans que l’on s’en rende compte.
Idem pour le cerveau, il ne possède pas de nocicepteurs. Ce qui explique que les opérations sur le cerveau ne requièrent pas systématiquement l’endormissement des zones cérébrales concernées. Ainsi il est déjà rrivé que des patients soient opérés de tumeurs au cerveau pendant plusieurs heures sans anesthésie générale.
Mais alors quid des migraines et maux de tête ? Et bien ici ce qui est douloureux n’est pas le cerveau lui-même mais les tissus, les nerfs et vaisseaux sanguins qui l’entourent.
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