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C’est un fait, en Occident la qualité du sperme diminue. Pour preuve entre les années 1970 et maintenant le nombre de spermatozoïdes a baissé de plus de 50 % selon plus de 7.000 études travaillant sur plus de 40.000 hommes. Il s’agit d’une tendance continue au 20e siècle et qui s’accentue surtout aux États-Unis, et en Europe.
Pour être très précis dans ces zones la concentration en spermatozoïdes a baissé de 52 % entre 1973 et aujourd’hui, alors que la quantité de sperme a chuté de 60 %. Ces chiffres ne signifient pas pour autant que les hommes soient devenus non fertiles puisque la concentration est encore supérieure à 5 fois celle qui est nécessaire pour concevoir un enfant. Mais le phénomène est tout de même surprenant.
Il est donc intéressant d’essayer d’en comprendre les causes. On fait remarquer que ce déclin est observé principalement dans les pays occidentaux, ou de manière plus générale dans les zones développés. Aussi des scientifiques pensent qu’il est probable que cette situation soit due à une forte pollution qu’elle soit aux particules fines ou aux perturbateurs endocriniens.
Une récente étude réalisée à Taiwan semble pencher en faveur de la première des ces causes. Des chercheurs ont analysé le sperme de plus de 6500 hommes âgés de 15 à 49 ans. Pendant 3 ans ils ont mesuré le nombre total de spermatozoïdes et leurs formes et confronté les résultats avec les observations au niveau de particules fines par mètre cube dans l’air respirées par ces mêmes personnes. Ces particules sont notamment émises par la combustion des moteurs diesel.
Résultat, chaque augmentation de 5 microgrammes de particules fines par mètre cube d’air semble associé à une baisse de plus de 1,2 % de la morphologie normale des spermatozoïdes. De plus par un phénomène de compensation de la dégradation des spermatozoïdes leur concentration s’élève en même temps que celle des particules fines.
Il est important de souligner que cette étude n’établit pas un lien causal certain entre le niveau de pollution de l’air et la dégradation du sperme mais il apporte un élément supplémentaire à prendre en compte.
Enfin pour ne parler que de la France, entre 1989 et 2005 une enquête a conclu que la concentration en spermatozoïde du sperme avait diminué de plus de 30 %.
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