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Non, il s’effrondre. Plusieurs études parues dans la revue scientifique Intelligence parviennent à la même conclusion: le quotient intellectuel (QI) moyen de la population des habitants des pays occidentaux subirait une chute spectaculaire depuis 15 ans.
La chute la plus grande atteint le QI moyen des Britanniques qui ont perdu environ 14 points entre 1999 et 2009, pour atteindre un score moyen actuel de 100. Les Français ont reculé de 4 points entre le début des années 2000 et aujourd’hui, pour s’établir autour de 98.
Cette tendance lourde est étonnante car au préalable l’Occident avait connu une augmentation continue.
Pour expliquer ce phénomène on met en avant les perturbateurs endocriniens, notamment parce que certains d’entre-eux empêchent l’action de l’iode, indispensable au développement du cerveau. Mais le lien de cause à effet est encore difficile à établir.
D’autres expliquent ce phénomène par le développement de la technologie, qui entraine une sous-utilisation des capacités du cerveau. Mais cela ne tient pas. En effet, les pays ayant les plus hauts QI dans le monde sont en Asie dans des zones comme Singapour ou Hong Kong où les objets connectés sont encore plus développés qu’en Europe.
On fait alors remarquer que les personnes ayant un QI élevé ont en moyenne moins d’enfants. Une raison biologique et génétique apparait alors. Les personnes bénéficiant d’un QI élevé feraient de plus longues études, repoussant le moment d’avoir des enfants, et auraient au final moins d’enfants. Alors que sur une même période, le nombre d’enfants dans les familles moins favorisées resterait plus ou moins égal. Ainsi de génération en génération, le nombre de personnes à QI élevé diminuerait. Mais là encore l’explication est controversée.
