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« L’amour est aveugle », dit-on parfois. Nous avons souvent tendance, en effet, à jeter un voile pudique sur les défauts de nos compagnes ou compagnons. Et il est même possible que nous les estimions plus intelligents qu’ils ne le sont en réalité.
La modestie n’est pas notre fort
Plusieurs études avaient déjà confirmé une tendance assez générale de nos contemporains. Celle de surestimer leur propre valeur. Et il semblerait que cette bonne opinion de soi soit encore plus fréquente chez des personnes aux capacités notoirement limitées.
Une étude récente vient de montrer que cette erreur d’appréciation s’étendait souvent aux conjoints. Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont réuni des couples volontaires et ont demandé à chaque partenaire d’évaluer l’intelligence de l’autre, ainsi que ses propres capacités.
Les résultats sont sans appel. Dans l’ensemble, les personnes interrogées se sont attribuées un quotient intellectuel qu’elles ne possédaient pas. Elles ont aussi largement surestimé la valeur intellectuelle de leurs partenaires.
À cet égard, il convient de noter que les femmes comme les hommes se montrent, à peu de choses près, aussi « aveugles » sur les aptitudes de leurs compagnes ou compagnons.
La clé d’une relation heureuse?
Pourquoi cette tendance à mettre notre partenaire sur un piédestal? Pour certains, cette illusion apparaît comme une nécessité pour rendre les couples plus durables. Des études ont en effet montré qu’une femme idéalisant son partenaire lui est plus attaché. Cette attitude serait donc à la fois une cause et un signe de solidité du couple.
Au fond, surestimer son partenaire, ne serait-ce pas une manière comme une autre de se mettre soi-même en valeur? De toute façon, les couples se forment le plus souvent au sein du même milieu social, ce qui suppose le partage de valeurs et d’affinités intellectuelles.
Mais cette conscience d’avoir des facultés intellectuelles comparables, même si elle est souvent surfaite, n’est pas un gage d’harmonie conjugale. Elle ne modifie en rien le niveau de satisfaction éprouvé par les couples qui la constatent.
Darwin aurait peut-être été surpris de cette incapacité des femmes à choisir le partenaire le mieux à même de transmettre les meilleurs gènes à leur descendance.