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Winnie l’Ourson, le petit personnage amateur de miel, popularisé par les studios Disney, n’a pas l’heur de plaire aux autorités chinoises. Il est même l’objet d’une censure qui l’a fait disparaître de tous les médias disponibles en Chine.
Une censure impitoyable
Les amateurs chinois de Winnie l’Ourson devront se faire une raison. Ils ne pourront pas voir le petit ours pataud dans la version que le cinéma a tirée de ses aventures. En effet, le film, « Jean-Christophe et Winnie » a été interdit dans les salles chinoises.
De même, la version chinoise d’un jeu vidéo où apparaissait le célèbre ourson en dissimulait la silhouette sous un halo lumineux.
Les autorités ont également exclu de la toile toutes les allusions à Winnie. C’est ainsi que les messages où figure son nom disparaissent. Quant aux recherches sur le petit ourson, menées sur les réseaux sociaux chinois, elles demeurent infructueuses.
Les internautes sont alors avertis qu’ils cherchent à se renseigner sur un « contenu illégal ». Le petit ourson à la voix paresseuse est totalement banni d’Internet.
Une coupable ressemblance
Si ce petit personnage suscite, de la part du gouvernement chinois, un tel courroux, c’est qu’il a été associé au tout-puissant président du pays. À plusieurs reprises, en effet, la figure un peu ronde de Winnie l’Ourson a été comparée aux traits placides du dirigeant.
Pour représenter le président Xi Jinping marchant en compagnie de Barack Obama, des internautes malicieux leur ont prêté les traits de Winnie et de son ami Tigrou. C’était une manière de souligner, à côté du longiligne président américain, la silhouette un peu corpulente du dirigeant chinois.
Et quand celui-ci serre la main du premier ministre japonais, on montre, en parallèle, Winnie saluant de la même manière son copain Bourriquet. Fermant les yeux, le président, là encore, n’est guère à son avantage.
C’en était trop pour les autorités chinoises, qui ne pouvaient tolérer un tel persiflage. On ne pouvait pas se moquer de la sorte d’un dirigeant paré du titre prestigieux de « leader », jusque là réservé à Mao, et dont le culte de la personnalité ne cesse de se développer.
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