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Il peut nous arriver, quand nous sommes fatigués, de nous frotter les yeux avec nos mains. Un réflexe largement partagé et dans la plupart des cas irrépressible.
Mais comment l’expliquer ? Il n’y en en effet apparemment par de gain particulier en terme d’énergie à l’effectuer. Une fois les yeux frottés nous ne nous sentons pas plus vifs qu’avant d’avoir effectué ce geste. Pourtant nous le faisons.
Alors, à quoi peut-il bien servir ?
La réponse est simple: se frotter ainsi les yeux sert à rétablir une protection de l’oeil. Plus précisément l’une des couches protectrices de la rétine. Son nom: la couche lipidique superficielle.
La surface de l’œil est recouverte d’un film lacrymal composé de trois éléments : une couche protéique en contact direct avec la cornée, une couche aqueuse et enfin une couche fine lipidique au contact de l’air. C’est cette dernière que le frottement des yeux permet de produire.
Car si normalement ce sont les clignements de l’oeil qui assurent son renouvellement, quand nous commençons à être fatigués nous clignons moins des yeux. Résultat: ils piquent et ce liquide lacrymal qui forme un film protecteur vient à manquer. En frottant nos yeux, nous en forçons la production.
Maintenant que nous avons décrit à grands traits le mécanisme, quelques mots supplémentaires, pour être un peu plus précis quant à l’utilité de la couche fine lipidique concernée et phénomène de frottement des yeux.
La couche lipidique permet de limiter l’évaporation des larmes et donc très directement l’assèchement de l’œil. Par ailleurs elle lisse les irrégularités de la cornée ce qui permet de maintenir une surface optique parfaite, et donc la meilleure vision possible.
En temps normal la contraction des paupières comprime les glandes de Melbornius qui produisent des corps gras qui reconstituent la couche lipidique. Quand on est fatigué, il y a moins de clignements et donc l’œil se met à piquer.
En se frottant les yeux on exerce une pression sur la paupière qui active les glandes concernées qui vont déposer une couche de corps gras.
