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Découvert en 1997 par le capitaine Charles Moore le sixième continent est une zone dans l’océan Pacifique où les déchets plastiques flottants s’accumulent et où rares sont les bateaux commerciaux à naviguer. En raison des courants marins, les déchets y sont rassemblés et y flottent.
Deux plaques, une dans le pacifique est et une à l’ouest forment la grande plaque de déchets du Pacifique dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90. Elle couvrirait aujourd’hui 3,43 millions de km², c’est-à-dire cinq à six fois fois la superficie de la France et descendrait jusqu’à 30 mètres de profondeur.
Dans cette zone un véritable vortex attire tous les résidus de la société de consommation. Et la concentration est effrayante. Jusqu’à 10 fois supérieure à celle du plancton. Une fois dans cette zone le plastique qui constitue 90 % des déchets flottant sur les océans participent à la formation d’une soupe. Car si on utilise le terme de « continent » c’est pour marquer les esprits. Il s’agit plutôt d’une soupe de plastique. Il faut en effet filtrer l’eau pour découvrir une mixture faite de petits morceaux de plastique de la taille d’un confetti, dont la largeur est inférieure à 5 mm.
Il faudra près de 1000 ans pour que ces plastiques disparaissent naturellement. Les plastiques biodégradables ne représentent que 0,5% de la production mondiale. Et la pollution qui en découle n’atteint pas uniquement l’eau. En effet on estime que 3 poissons sur 10 ont ingéré du plastique et qu’un million d’oiseaux en sont morts.