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Les scientifiques du monde entier redoublent d’efforts pour découvrir un traitement efficace contre les affections provoquées par le Covid-19. Parmi les pistes étudiées, et notamment celles des vaccins et des médicaments, une étude mettant en avant les anticorps de lama pourrait s’avérer prometteuse.
Des anticorps très protecteurs
La recherche sur certains anticorps du lama n’est pas nouvelle. Leur efficacité potentielle sur certains virus a déjà été étudiée.
La présence d’anticorps pouvant entraver l’action du coronavirus, responsable de la pandémie actuelle, a été découverte dans le plasma d’un jeune lama, qui venait de subir une perfusion spécifique.
La petite taille et la configuration de ces anticorps, jusque là inconnus, leur permettraient de bloquer l’entrée du coronavirus dans les cellules humaines, et notamment celles des poumons. Les résultats des recherches menées par des chercheurs belges et américains sont pour le moment de simples essais de laboratoire.
Sur la base de ces tests, il reste désormais à mettre au point des anticorps qui puissent s’adapter à l’organisme d’un être humain. Certains scientifiques seraient déjà en train de mesurer l’efficacité de plusieurs formes de ces anticorps. Pour parfaire le dispositif, des essais cliniques, portant sur l’homme, devraient être menés dès l’automne 2020.
Un traitement plus efficace
Pour certains chercheurs, un éventuel traitement à base d’anticorps de lama aurait des vertus spécifiques. Elles lui viendraient des caractères propres de ces anticorps. Ils seraient en effet particulièrement stables.
Cette propriété rendrait possible l’administration d’un traitement par pulvérisation. Les affections respiratoires consécutives au Covid-19 pourraient donc être soignées au moyen d’un simple spray.
Il se pourrait même que ce traitement, à base d’anticorps de lama, se montre plus prometteur qu’un vaccin. Personne, dans la communauté scientifique, ne doute vraiment de l’efficacité d’un vaccin. Seulement elle n’est pas immédiate, la solution injectée n’assurant la protection du malade qu’au bout de quelques semaines.
Or, ce traitement par anticorps protègerait aussitôt la personne concernée, sans aucun temps de latence. Il ne se bornerait d’ailleurs pas à assurer cette protection. En effet, les spécialistes considèrent que les patients déjà malades pourraient tirer profit du traitement, qui pourrait améliorer leur état.