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Les cartes que nous utilisons s’efforcent de représenter, sur une surface plate, la rotondité de la Terre. Pour passer d’une sphère à une surface plane, il faut utiliser une projection. Quel que soit le modèle choisi, cette projection entraîne une déformation plus ou moins importante des pays et continents représentés sur la carte.
La projection de Mercator
C’est au XVIe siècle que Gérard Mercator met au point la projection du même nom. Elle permettra d’abord d’établir des cartes destinées à la navigation.
Depuis cette date, elle a servi à tracer la plupart des cartes utilisées dans le monde. Même si, par la force de l’habitude, nous ne nous en rendons pas forcément compte, cette projection ne respecte pas la forme réelle de nombre de pays et continents.
Plus l’on s’éloigne de l’équateur et plus cette déformation est sensible. C’est ainsi que, sur la carte, la taille du Groenland est beaucoup plus imposante que sa superficie réelle. De même, l’Afrique semble plus petite que la Russie alors qu’en réalité elle est deux fois plus vaste que l’ancien empire des tsars.
D’autres modèles de cartes
Un autre type de carte, mis au point au début des années 1970, décale un peu les longitudes. Cette carte, dite de Gall-Peters, rend mieux compte de la superficie réelle des pays et continents. L’Afrique y reprend ainsi sa taille normale et l’Amérique du Sud y apparaît pour ce qu’elle est, c’est-à-dire presque aussi grande que l’Amérique du Nord.
Mais si elle est beaucoup plus réaliste, cette carte présente cependant certains défauts. En effet, elle ne respecte pas vraiment les distances et déforme légèrement les continents.
La plus originale de ces projections est sans doute celle que nous devons à un architecte américain, Robert Fuller, qui la met au point en 1946. Cette carte découpe le globe terrestre en vingt triangles.
C’est sans doute ce modèle de carte qui déforme le moins les surfaces. Elle a par ailleurs un autre avantage. Elle évite de présenter la planète avec un Nord et un Sud, qui, dans la mentalité courante, sont assimilés à une forme implicite de hiérarchisation du monde.