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Pourquoi le cartographe Abraham Ortelius fut un précurseur ?

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Né à Anvers en 1527, le cartographe flamand Abraham Ortelius fut un véritable précurseur, et ce à plus d’un titre. Il fut en effet le premier à publier un atlas du monde et à imaginer la dérive des continents.

La première représentation du monde

Abraham Ortelius montre très tôt de grandes dispositions pour les études. Il parle couramment plusieurs langues et manifeste autant d’intérêt à l’histoire qu’aux sciences.

Pour gagner sa vie, il devient coloriste de cartes. Cette activité le conduit à s’intéresser à la manière dont ses contemporains représentent le monde. Il a alors l’idée de recueillir, auprès de ses nombreux correspondants, toutes les cartes existantes.

Et, pour la première fois, il les rassemble pour en faire le premier atlas du monde. Ce « theatrum orbis terrarum », publié en 1570, regroupe donc, en un format unique, toutes les cartes connues.

Appelé à une renommée durable, cet ouvrage sera accueilli avec faveur et longtemps utilisé par les voyageurs et les navigateurs. Jusqu’en 1612, il connaîtra pas moins de 42 éditions.

Durant sa carrière, Ortelius continua de publier d’autres cartes, comme celles de l’Égypte ou de l’Espagne. Associant géographie et histoire, il fait aussi paraître des cartes historiques.

Une observation perspicace

Son activité de coloriste avait habitué Ortelius à observer de près les contours des cartes qu’il ornait. La publication de son ouvrage majeur, qui comprenait le premier atlas du monde, avait renforcé ses connaissances en la matière.

Il put ainsi constater que le tracé de l’Afrique et de l’Amérique pouvait faire penser que ces deux parties du monde n’en faisaient qu’une seule à un moment donné. Il eut l’impression que ces deux continents pouvaient s’emboîter.

Abraham Ortelius fut donc le premier à avoir l’intuition de ce qu’on appellerait beaucoup plus tard la dérive des continents. Par contre, il se trompa dans sa description du phénomène.

Pour lui, ces deux parties du monde avaient dû être séparées l’une de l’autre de manière brutale, par l’effet de séismes et d’inondations. Or, nous savons aujourd’hui que ces mouvements se sont faits, et continuent de s’opérer, de manière très lente.

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