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Il y a dans le corps d’un adulte à peu près 5 à 6 litres de sang. 1 litre de moins chez les femmes. Tous les jours le cœur, par 100 000 battements, propulse le sang pour permettre à chaque partie de notre corps de recevoir de l’oxygène et d’éliminer les déchets.
Le sang est fait de plasma dans lequel baignent de nombreuses cellules: les globules rouges qui distribuent l’oxygène, l es globules blancs qui éliminent les agents infectieux ett les plaquettes qui assurent la coagulation.
Parmi elles c’est aux globules rouges que l’on doit la couleur du sang. En effet elles sont en partie constituées d’hémoglobine, une protéine au pigment rouge qui contient du fer, dont le rôle est qui permet de fixer l’oxygène pour le transporter. Pour être plus précis dans les molécules d’hémoglobine, c’est le fer associé à l’oxygène qui crée de l’oxyhémoglobine, et qui donne sa couleur rouge au sang. La rencontre du fer et de l’oxygène dans les globules rouges va engendrer un phénomène d’oxydation, un peu comme la rouille.
A propos de la couleur du sang, il y a quelques temps j’ai traité de l’origine de l’expression « avoir du sang bleu » pour la noblesse. Cette expression remonte à l’Ancien Régime. Au XVIIe siècle, les membres des Cours royales européennes désiraient par mode avoir la peau la plus blanche possible. Le but recherché et avoué était alors de voir apparaitre les veines sous une peau devenue transparente. Pour obtenir ce résultat il convenait d’éviter à tout prix l’exposition au soleil, ce qui écartait de fait la majorité de la population qui travaillait en extérieur. La mode du bleu des veines devenu ainsi visible s’est ensuite étendue à la bourgeoisie et a perduré jusqu’au 19ème siècle.
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