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Il faut d’abord souligner que le coq n’a jamais été désigné comme représentant officiellement la République française. Mais son usage est tellement répandu qu’il nous faut nous interroger sur son origine.
Le coq comme symbole français trouve sa source dans l’origine gauloise du peuple franc. En effet il provient d’un jeu de mots sur gallus qui sans majuscule signifie le coq et avec une majuscule, Gaulois. Le mot latin gallus (coq) et Gallus (Gaulois).
Ce jeu de mots disparaît dans les textes du haut Moyen Âge. Le coq devient à cet époque un animal dévalorisé, associé à la bêtise et au bellicisme.
Mais a la Renaissance il commence à symboliser le roi, et notamment à figurer sur des emblèmes officiels de rois de France des dynasties des Valois et des Bourbons. Mais bien moins que le lys.
A la Révolution ce symbole de la Vigilance et du Travail est largement utilisé, souvent coiffé d’un bonnet phrygien, symbole de la liberté et de la citoyenneté. Puis il disparait avec Napoléon Ier selon lequel « le coq n’a point de force, et ne peut être l’image d’un empire tel que la France » lui préférant l’aigle.
L’animal fait son retour avec Louis-Philippe sous lequel il remplace l’aigle impérial. Puis on le retrouve sur des pièces comme celles de 10 francs frappées en 1986. L’insigne officiel des maires aux couleurs nationales en comporte également un.
Enfin signalons que le coq est pour la premiere fois apposé sur un maillot sportif national, de foot en l’occurrence, en 1909. Et il devient l’emblème de la sélection olympique française à partir de 1920.
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