Abonnez-vous au podcast « Culture Générale » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
On a coutume de désigner ainsi notre pays. L’Hexagone, c’est à dire un polygone possédant six côtés et six sommets. Pourtant le polygone n’est pas pas forcément la forme qui représente le mieux la France. Alors d’où vient cette appellation ?
Soulignons d’abord que certains géographes ont préféré un pentagone à l’hexagone. C’est le cas de Lavallée sous le Second Empire et Emmanuel de Martonne sous la Troisième République. D’autres encore trouvaient à la France une forme octogonale, comme Élisée Reclus à la fin du 19e siècle.
Finalement l’hexagone semble l’avoir emporté car on a choisi arbitrairement de prendre en compte « six points saillants » de notre pays. Mais on aurait très bien pu en prendre huit, et dans ce cas nous parlerions en effet d’un octogone.
Donc l’Hexagone est donc une approximation qui a eu du succès.
Et on doit ce succès aux hussards noirs. C’est le surnom donné aux instituteurs publics sous la IIIe République après le vote des lois scolaires dites « lois Jules Ferry » et le vote de la loi de séparation des Églises et de l’État en 1905.
Ce sont ces professeurs qui ont mis les premiers en avant cette forme géométrique sur les cartes scolaires. Une forme qui s’est d’autent plus imposé après la guerre de 1870 et la perte de l’« Alsace-Lorraine », qui accentue encore la resemblance avec cette forme géométrie hexagonale.
Mais déjà en 1868 l’hexagone figure dans les manuels scolaires. Et depuis, il n’a jamais été détroné, y compris par des formes géométriques plus précises.