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Jour marquant la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale, le 11 novembre a été le théâtre d’un événement étonnant. En effet, l’armistice conclu entre Français et Allemands a été signé dans le wagon d’un train posté dans un forêt dans l’Oise.
Un lieu peu commun
Point d’orgue à la grande hécatombe de la « guerre de 14-18 », l’armistice du 11 novembre 1918 a été signé dans un endroit qui continue d’étonner les historiens.
En effet, pour un accord d’une telle ampleur, il aurait été normal de s’attendre au choix d’un lieu emblématique situé au cœur de la capitale de l’un ou de l’autre belligérant.
Au lieu de cela, l’armistice fut signé dans un endroit a priori anodin : un modeste wagon de train posté en forêt de Compiègne (une commune située dans l’Oise, en Picardie).
Pour le Maréchal Foch, ce lieu n’avait rien d’un hasard.
En effet, aux yeux du chef des armées alliées, il était impératif que la presse et l’opinion publique soient tenues très loin des pourparlers de paix.
À l’abri des regards
En réalité, d’autres points de rendez-vous avaient été proposés aux belligérants pour signer leur accord.
Ainsi, les Alliés ont un temps envisagé de recevoir les représentants allemands du côté du quartier général du Maréchal Foch (situé à Senlis), ou encore dans le château de Versailles.
Cependant, pour les raisons évoquées, le chef des armées alliées fit le choix de signer l’armistice dans le train qui lui servait à visiter ses troupes sur le front.
De ce fait, le wagon-restaurant du véhicule fut transformé en bureau et les émissaires du Reich purent signer le document, en compagnie de leurs homologues français.
Afin d’éviter tout débordement avec la presse ou la population civile, le train fut – quant à lui – dissimulé au cœur de la forêt de Compiègne, non loin de la gare de Rethondes.
Particulièrement traumatisant pour les Allemands, cet épisode historique motiva une revanche de la part de Hitler, quelques années plus tard.
En effet, c’est bien dans le même wagon que le Führer décida de faire signer l’armistice de 1940… comme pour symboliser la revanche allemande sur les rivaux français.