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Monument incontournable de la capitale française, l’arc de triomphe de l’Étoile a vu le jour au début du XIXe siècle, sur l’initiative de l’empereur Napoléon Ier. Conforme à l’esthétique impériale héritée du monde romain, ce monument aurait pu, néanmoins, être évincé au profit… d’un éléphant-musée gigantesque.
Une idée folle
Après le triomphe de sa Grande Armée au cours de la bataille d’Austerlitz (1806), Napoléon souhaite ériger un monument marquant sous lequel pourraient défiler ses troupes (comme il l’avait lui-même promis à ses soldats).
Plusieurs projets sont donc soumis à l’empereur, dont celui du fameux arc de triomphe que nous connaissons actuellement.
Néanmoins, à l’époque, Napoléon hésite un peu du fait de la présence d’un arc de triomphe au Carrousel (encore visible, de nos jours, face à la pyramide du Louvre).
C’est alors qu’est proposée une idée un peu folle : des architectes se chargeraient de construire un éléphant-musé monumental, dans le quartier de Chaillot (qui serait censé devenir un des nouveaux centres névralgiques du Paris impérial).
Le classique l’emporte
A l’intérieur de cet édifice, se trouveraient principalement des expositions à la gloire de l’empereur ; mais aussi d’autres salles plus ludiques.
En effet, le projet fait écho à une idée formulée par l’ingénieur Etienne Ribart de Chamoust qui, en 1758, proposait d’élever un gigantesque pachyderme en l’honneur du roi Louis XV (dont la statue aurait surmonté l’ensemble de l’édifice).
Selon les plans de l’ingénieur, la trompe de l’éléphant aurait servi de fontaine. Le ventre, quant à lui, aurait contenu des salles de spectacle et la tête un orchestre, dont la mélodie aurait été diffusée au moyen de haut-parleurs dissimulés dans les oreilles de l’animal factice.
Bien qu’étant original et ambitieux, le projet d’un éléphant monumental n’est finalement pas retenu par Napoléon qui préfère une référence directe à l’Antiquité romaine. Un arc de triomphe de style néo-classique est donc construit sur l’ancienne place de l’Étoile.
Si la première pierre est posée en 1806, il faut néanmoins attendre l’année 1836 (et le règne de Louis-Philippe Ier) pour que sa construction soit achevée.
Mort en 1821, Napoléon n’a donc jamais vu ce monument qu’il désirait tant.