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Les femmes ne sont pas plus nombreuses à fumer que les hommes. Mais elles sont plus vulnérables aux maladies provoquées par le tabac, et notamment au cancer du poumon. Des facteurs comme le fonctionnement hormonal ou le comportement de l’ADN pourraient expliquer cette situation.
Cancer du poumon : les femmes plus touchées
Une étude américaine, portant sur des femmes entre 30 et 54 ans, montre que, désormais, le cancer du poumon touche davantage les femmes que les hommes. En même temps, la maladie a nettement régressé au cours des deux dernières décennies.
Mais cette diminution est beaucoup plus sensible chez les hommes que chez les femmes. Et pourtant, le nombre de fumeuses, s’il a beaucoup augmenté, n’est pas supérieur à celui des fumeurs.
Les femmes auraient même tendance à fumer moins de cigarettes quotidiennes que les hommes. Alors comment expliquer, chez elles, la progression des maladies liées au tabagisme, et notamment du cancer du poumon?
Des facteurs de risque spécifiques
Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour expliquer cette prévalence d’un cancer du poumon qui, chez les femmes, serait devenu le plus fréquent après celui du sein. En premier lieu, elles inhalent davantage de toxines en fumant. Même si elles fument moins, chaque cigarette est ainsi plus nocive.
Par ailleurs, le fonctionnement hormonal est perturbé par le tabac. En effet, il entraîne, chez la femme, une diminution de la sécrétion d’œstrogènes. Cela pourrait expliquer, avec d’autres facteurs, la concentration plus élevée de nicotine dans l’organisme humain, malgré la consommation moins importante de cigarettes.
Si les femmes semblent souffrir davantage de cette maladie, c’est sans doute en raison de la nature des cancers qui les atteignent. Ils se développent souvent plus profondément à l’intérieur des poumons. En outre, les tumeurs sont souvent différentes de celles qui affectent les hommes.
Enfin, il semblerait que les capacités de l’organisme féminin à réparer l’ADN soient moindres. Les lésions qui peuvent l’endommager sont provoquées par le métabolisme cellulaire autant que par certaines agressions de l’environnement, comme le rayonnement ultraviolet par exemple.
Tous ces éléments peuvent permettre aux femmes de mieux prendre conscience des risques auxquels elles s’exposent en continuant de fumer.