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Née en 1820, Florence Nightingale sentit naître très tôt une vocation d’infirmière. Alarmée par l’insigne médiocrité d’un système de santé notoirement insuffisant, elle fait ses preuves durant la guerre de Crimée. S’imposant peu à peu comme une experte dans son domaine, elle prend une part essentielle dans la création d’infirmières laïques.
Une vocation impérieuse
Née dans une famille aisée, Florence Nightingale doit à sa formation religieuse cette idée que l’altruisme doit se vivre au quotidien. En 1837, à l’occasion d’une épidémie de grippe, elle a l’occasion, en se dévouant aux malades, de mettre ses idées en pratique.
Malgré la réticence de ses parents, sa vocation d’infirmière se dessine. Dans les années 1840 et 1850, elle est consternée par la médiocrité des soins donnés par les hôpitaux anglais, qui ne sont fréquentés que par les indigents.
Lors d’une visite en Allemagne, elle compare cette impéritie avec la vigilance et les connaissances pratiques d’infirmières expérimentées. Durant toute cette période, Florence Nightingale continue de lire des ouvrages de médecine et se renseigne sur les questions de santé publique.
Un rôle de pionnière
Au début des années 1850, elle obtient enfin l’accord de ses parents pour suivre une formation d’infirmière. Durant l’époque victorienne, il était en effet peu convenable, pour une jeune femme, de s’engager dans une telle carrière.
Durant son séjour en Allemagne, de 1850 à 1851, elle fait un stage dans un hôpital. Elle y apprend des notions concrètes et, en soignant les malades, perfectionne ses connaissances médicales. Elle écrit aussi son premier livre, qui sera suivi de bien d’autres ouvrages.
Elle poursuit sa formation à Paris, et prend la direction, en 1853, d’un Institut de soins londonien. À la tête d’un contingent d’infirmières volontaires, elle part, l’année suivante, pour la Crimée, principal champ de bataille d’une guerre meurtrière.
Elle y réorganise les services de santé et améliore les conditions d’hygiène. À son retour, elle est accueillie comme une héroïne nationale et saluée par la reine Victoria, qui lui demande son avis sur la manière d’améliorer les conditions sanitaires dans l’armée. En 1860, elle crée la première école d’infirmières du pays, destinée à former des professionnelles compétentes.