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Une récente étude vient de montrer que les bacs en plastique utilisés dans les aéroports pour abriter les sacs et divers effets personnels contenaient de nombreux agents pathogènes. Cette constatation confirme le rôle des aéroports dans la propagation des épidémies.
Un matériel contaminé
Pour limiter les risques d’attentats terroristes, les contrôles de sécurité se sont renforcés dans les aéroports. Les passagers doivent ainsi déposer, dans des bacs en plastique, leurs sacs, ainsi que des objets personnels, comme les portables, les montres, les ceintures ou encore les chaussures.
Les bacs passent ensuite aux rayons X avec leur contenu. On se doutait que ces plateaux à bagages, touchés des milliers de fois par les voyageurs et sans cesse remplis d’objets divers, ne devaient pas être très propres.
Mais la réalité est encore moins réjouissante. Une étude, menée à l’aéroport d’Helsinki par des chercheurs britanniques et finlandais, vient de révéler que les bacs contenaient une grande quantité de virus du rhume et de la grippe A.
La présence de ces germes s’avère même plus importante que celle qui a été relevée sur les lunettes des toilettes publiques de l’aéroport.
Des aéroports au centre de la propagation épidémique
Cette étude ne fait que confirmer le rôle joué par les aéroports dans la diffusion des épidémies. Ces lieux confinés et surpeuplés, où se croisent des personnes venues de tous les horizons, sont un terrain d’élection pour la transmission des virus.
C’est la raison pour laquelle toutes les parties d’un aéroport devraient faire l’objet de mesures d’hygiène préventive plus rigoureuses. C’est déjà le cas pour les toilettes, qui sont nettoyées plus à fond et où les passagers se lavent plus souvent les mains.
Ces précautions d’hygiène devraient s’étendre à toutes les surfaces de l’aéroport et à des objets comme les plateaux à bagages, manipulés par des milliers de mains. Cette étude pourrait inciter les passagers à se laver les mains, avant et après l’utilisation des bacs, avec du gel hydroalcoolique ou un désinfectant spécifique.
Ces produits pourraient être fournis par les responsables des aéroports, qui indiquent, pour leur part, avoir suivi tous les protocoles d’hygiène en vigueur.