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Des scientifiques ont mis en lumière une similitude frappante dans les pratiques des abeilles et les humains serial killers. Les deux agissent près de chez eux. Par “agir” je veux dire que les abeilles prennent le pollen, et les tueurs commettent leurs crimes; donc dans les deux cas ils le font à proximité de leur habitation mais pas trop près tout de même. Les abeilles pour ne pas alerter les prédateurs et les serial killers, la police.
La police qui utilise d’ores et déjà la technique du profilage géographique confirme en effet que la plupart des attaques ont lieu assez près du domicile de l’auteur, mais au-delà d’une zone dite “tampon” destinée notamment à ne pas être remarqué par les voisins.
Ainsi quand un crime est commis et que la police suspecte que celui-ci appartient à une série de crimes commis par le même individu, ils prennent en compte cette zone tampon pour prioriser leurs recherches.
Chez les abeilles, des expériences ont été menées pour s’assurer de l’existence de cette même zone. On a ainsi établi une colonie dans un pré en disposant dans celui-ci de fausses fleurs contenant du nectar artificiel.
Les abeilles ont été étiquetées puis leur déplacements surveillés entre leur ruche et les fleurs.
En déplaçant le nid à l’aveugle et en ne localisant que les fleurs dont le pollen avait été collecté, les chercheurs ont réussi à localiser la ruche. Pour y parvenir ils durent combiner des simulations informatiques des mouvements des abeilles et un profilage géographique.
Certains scientifuques pensent qu’un tel algorithme pourrait, après adaptatation, servir à localiser plus rapidement les serial killers.
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