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On savait les abeilles douées pour organiser leur ruche et produire du miel, mais il semblerait qu’elles aient un talent caché ! En effet, selon une nouvelle étude, ces insectes auraient la faculté d’accomplir des tâches complexes… dont celle de reconnaître des visages humains !
Des facultés de reconnaissance visuelle
« Méfiez-vous des abeilles ! » titrait R.L Stine, dans un de ses célèbres romans « Chair de Poule ».
L’écrivain américain ne croyait pas si bien dire, puisque ces petits insectes sont bien plus intelligents qu’on ne pourrait l’imaginer.
En effet, selon la chercheuse Aurore Avarguès-Weber (affiliée à l’université des Sciences de Toulouse) les abeilles seraient dotées d’une grande capacité d’abstraction qui leur permettrait de savoir compter et même de reconnaître un visage.
En effet, même si ces dernières ont un système cérébral pas plus grand qu’une tête d’épingle, les abeilles sont en mesure d’identifier et de retenir des signes visuels.
Ainsi, placée à l’entrée d’un labyrinthe (pour les besoins d’une étude) certaines d’entre elles ont pu visualiser différents signes cartographiques, avant de s’orienter vers une sortie menant à une récompense.
Malignes comme des singes
Contre toute attente, ces petits insectes pourvus de si peu de neurones (un million, contre 100 milliards pour les êtres humains) sont donc en mesure de reconnaître les visages de leurs semblables, mais aussi ceux des animaux environnants.
En effet, les abeilles – comme les guêpes – peuvent percevoir et mémoriser des marques spécifiques sur la tête d’un de leur congénère (comme peuvent l’attester plusieurs expériences menées avec des abeilles marquées et filmées dans leur élément naturel). Après avoir été gardées en mémoire, ces informations sont réutilisées en vue de faciliter les interactions à l’intérieur de la ruche.
Cette faculté (incroyable pour un insecte) rapproche donc – sur ce point – les apidés des primates, comme les singes et les êtres humains que nous sommes.
Loin d’être anodine, cette découverte pourrait – en outre – permettre aux chercheurs d’améliorer leurs réalisations robotiques. Ainsi, en observant le comportement des abeilles, il deviendrait possible d’améliorer les programmes d’intelligence artificielle dédiés à la reconnaissance faciale.
Merci mesdames les abeilles !