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Contemporain d’affabulateurs du même acabit (comme Victor Lustig qui prétendit vendre la tour Eiffel), Arthur Ferguson s’est illustré pour avoir escroqué de riches individus, en prétendant leur céder des monuments britanniques contre des sommes colossales.
Finalement arrêté, cet Écossais culotté a néanmoins eu l’occasion d’amasser des sommes conséquentes au cours de ses forfaits.
De l’audace
Simple commercial de son état, Arthur Ferguson devient un escroc par pur opportunisme.
En effet, c’est alors qu’il se baladait à Londres qu’il remarqua la présence d’un touriste ébahi devant la statue de l’amiral Nelson, située à Trafalgar Square.
L’Écossais a alors l’idée de se faire passer pour un guide touristique et démarre une conversation avec l’homme de passage, lequel s’avère être un Américain en villégiature à Londres. Après avoir décrit sommairement le monument, Arthur Ferguson feint un moment de tristesse, expliquant au touriste que la statue sera prochainement vendue pour renflouer les caisses d’un empire britannique surendetté.
Intrigué par une telle nouvelle, le riche Américain se propose immédiatement comme acheteur et insiste auprès d’Arthur Ferguson pour qu’il soit prioritaire aux yeux de la couronne britannique, arguant à la fois de sa fortune et de son ascendance anglaise.
Très habile, Arthur Ferguson donne ainsi rendez-vous au riche touriste dans son grand hôtel, pour finaliser l’opération, un jour plus tard. Comme convenu, l’Écossais se déplace et reçoit un chèque de 6 000 livres de la part de l’Américain, tandis qu’il lui donne le nom d’une entreprise spécialisée dans le démontage de monuments.
Ce n’est que lorsqu’il la contacte que le touriste américain se rend compte de la supercherie.
Pendant ce temps-là, Ferguson, en cavale, a déjà touché le chèque.
L’arnaque de trop
Pris au jeu, Arthur Ferguson continue son parcours d’arnaqueur en prétendant vendre Big Ben pour 1 000 livres et Buckingham Palace pour le double.
Activement recherché par la police britannique, l’Écossais décide néanmoins de s’installer aux États-Unis (1925), un endroit où il estime déceler de très bonnes proies.
À peine arrivé, les affaires repartent en effet de plus belle, Ferguson parvenant à louer la Maison-Blanche pour 100 00 dollars à l’année.
Toutefois, l’Écossais se montre très gourmand et entend escroquer un riche Australien, à qui il entend proposer la statue de la Liberté.
Ce dernier se montre toutefois plus méfiant que les proies précédentes et, après s’être pris en photo avec Ferguson devant le monument en question, se rend à la police pour porter plainte.
Pris au piège, Arthur Ferguson est donc arrêté et écope de 5 ans de prison pour escroquerie.
Non condamné pour ses précédents forfaits, l’escroc peut néanmoins jouir de sa fortune une fois sa peine purgée (1930), faisant de la fin de sa vie une sorte de happy end.
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