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Même si les risques qu’un accident intervienne en vol sont infimes, la plupart des gens n’aiment guère voyager en avion. Cela reste une expérience pas franchement agréable pour la majorité.
Bien sûr sont en cause certains maux physiques banals comme le gonflement des pieds ou les douleurs ressenties dans les oreilles à cause de la pression. Mais il existe un autre symptome moins connu: les pleurs.
Une étude menée par la compagnie Virgin Atlantic il y a quelques années a montré que 55 % des passagers reconnaissaient avoir des émotions plus prononcées en vol, avec même 40 % des hommes qui indiquaient avoir déjà pleuré devant un film en plein vol. C’est pourquoi la compagnie a décidé de mettre désormais des avertissements à ce sujet avant chacun de ses films.
A l’époque on avait souligné qu’il y avait un rapport entre ces émotions et le caractère inconnu de l’environnement à bord d’un avion. En effet lors d’un vol les individus sont la plupart du temps éloignés de leur famille, dans un environnement nouveau avec pour volonté première de retrouver leurs proches.
Les passagers sont donc nerveux, fatigués et parfois aussi légèrement alcoolisés (grâce au vin servi à bord). Un état physique et psychologique qui favorise les pleurs face à une scène émouvante.
De plus on sait que notre humeur est affectée par le changement de pression de l’air. Elle entraine une diminution de 10 à 15 % de la quantité d’oxygène dans le sang. Cette carence en oxygène nous fait sentir plus vulnérables.
Dans cette situation, certains scientifiques qui s’intéressent à l’évolution pensent que le cerveau humain cherche à nouer contact. Il favorise les comportements susceptibles d’enclencher un lien social, en l’occurence une consolation. Nous sommes seuls et nous cherchons alors des alliés en pleurant.
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