Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
La question peut paraitre incongrue. Pourtant une étude montre que certaines plantes peuvent garder en mémoire des agressions afin de s’en protéger à l’avenir.
Le Mimosa pudica, cette plante qui referme ses feuilles quand on la touche, se replie rapidement quand son pot est soulevé soudainement. Mais si on le soulève plusieurs fois à la suite, sur une période de 40 jours, elle cesse de se refermer. Ceci car la plante a mémorisé que qu’être soulevée n’est pas dangereux.
De même les chercheurs ont mis au point une sorte d’ascenseur un peu brutal pour cette même plante afin de tester si elle réagit en rétractant ses feuilles, ce qui fut le cas quand l’ascensur était utilisé normalement. Mais si un épais de mousse adoucissait la chute soixante fois le mimosa cessait de contracter ses feuilles. La plante avait donc assimilé qu’elle ne risquait rien.
Selon les travaux de chercheurs à l’Université de Cambridge, les plantes mémorisent aussi les variations de l’environnement, comme un changement de température ou le cycle et la durée jour/nuit.
La mémoire des plantes est ainsi clairement mise en évidence lors de la vernalisation, c’est à dire une exposition prolongée au froid qui induit la germination de la graine et le fleurissement de la plante. Par ce même mécanisme la plante reconnait et mémorise l’hiver qui vient de s’écouler.
Mais quel est le support dec ette mémoire, puisque les plantes n’ont pas de cerveau ? Certains scientifiques pensent que les prions jouent un rôle majeur car ces protéines peuvent changer de forme et de fonction. Ainsi, tel changement de forme de la protéine serait la marque, le souvenir donc, d’un événement survenu, comme par exemple l’exposition au froid. Des scientifiques ont ainsi identifié dans une plante pas moins de 500 protéines qui pourraient se comporter ainsi.
Mais pour beaucoup d’autres scientifiques il est impropre de parler de “mémoire” car les plantes n’ont ni de système nerveux ni à proprement de comportement. Elles sont simplement sensibles à certains signaux de l’environnement et réagiraient.
Safety concerns over online drugstores selling medicines