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Peut-on concevoir des fusées grâce à l’impression 3D ?

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Si vous pensiez que SpaceX était révolutionnaire, dites vous qu’on a trouvé, quelque part nichée en Californie, une petite start-up qui a trouvé un nouveau moyen de rendre les lancements dans l’espace encore moins chers.

Cette entreprise c’est Relativity Space, elle a vu le jour en 2015, et a sa tête on trouve Tim Ellis. Dans sa plus tendre enfance, il passait des dizaines d’heures par jour à assembler des Lego pour faire des engins spatiaux, en tout cas c’est ce que la légende raconte. Quelques années plus tard, il part travailler pendant presque 5 ans chez Blue Origin, l’entreprise spatiale développée par le patron d’Amazon. Il avait alors eu l’idée de rationaliser davantage la production d’engins patiaux en utilisant une technologie émergente, l’impression 3D.

Ni une ni deux, il s’associe à Jordan Noone qui travaillait quant à lui chez le concurrent SpaceX, et s’équipent tout simplement de la plus grande imprimante 3D au monde, la Stargate, après avoir levé 185 millions de dollars en date du mois de juin 2020.

Stargate est dotée de bras robotiques de plus de 5 mètres 40 de long pour venir assembler les lanceurs de fusées. L’avantage de l’impression 3D est double, dans un premier temps, le nombre de composants nécessaires à la conception est divisé par 100, passant de 100 000 à tout juste 1000 pièces. Et puis évidemment c’est à la fois le temps passé et les ressources nécessaires qui sont moins importantes, tout est automatisé. L’objectif de Relativity Space c’est d’arriver à produire un lanceur, le Terran One, en seulement 60 jours, composé à 95% de pièces imprimées en 3D.

Cette idée a forcément séduit beaucoup de monde, des investisseurs déjà, on compte notamment Mark Cuban, très grosse personnalité du monde de la tech aux États-Unis, mais aussi des sociétés qui ont choisi de signer avec la jeune pousse pour leurs prochains lancements. C’est par exemple le cas d’Iridium, qui possède la seule constellation de satellites qui permet de communiquer depuis n’importe quel endroit sur terre.

Tout récemment, Relativity Space s’est doté d’un second pas de tir : Après Cape Canaveral en Floride, il sera désormais possible d’effectuer des lancements depuis la Californie à la suite d’un contrat signé le 24 juin dernier. La date importante a retenir, c’est 2021, date du vol inaugural du lanceur de la startup. Cette nouvelle avancée vient montrer à quel point le secteur spatial est en pleine expansion ces dernières années, on en a déjà parlé dans le podcast et on en reparlera forcément !

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