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Nous l’avons déjà dit ici, la taille du cerveau n’a aucun impact sur l’intelligence de son propriétaire. Ce qui compte ce n’est pas la taille, mais le nombre de neurones et au-delà peut-être encore plus, le nombre de connexions entre les neurones. Plus les neurones sont connectés plus il y a d’intelligence.
Heureusement donc pour nous, l’intelligence n’est pas proportionnelle à la taille du cerveau.
Preuve définitive que la taille du cerveau n’est pas un critère déterminant, il y a 30,000 ans, à l’époque de Cro-Magnon, notre cerveau était 15 % plus gros.
Pour comparaison le cerveau d’un éléphant pèse 5 kilos, c’est-à-dire presque 4 fois plus que chez l’homme (chez qui il pèse environ 1,4 kilos). Il représente en moyenne un cinquantième de notre poids.
Bien sûr avec un cerveau plus gros nous pourrions héberger plus de neurones. Donc la taille n’est pas complètement à écarter. En réalité ce qui compte chez les vertébrés c’est la proportion entre la taille du corps et celle du cerveau, que l’on nomme « l’allométrie ». D’elle dépendraient les capacités cognitives. Parmi les animaux qui ont une allométrie élevée : les requins, les dauphins, les perruches, les perroquets et, bien sûr, l’homme.
Mais encore une fois ce qui compte plus que tout ce sont les connexions entre eux. Le nombre de neurones est effectivement lié à l’intelligence, mais seulement en partie. Ce nombre ne fait pas tout. Les personnes dites « intelligentes » se distinguent par un grand nombre de connexions.
De plus dans ce domaine nous ignorons beaucoup de choses. D’autres cellules pourraient être impliquées dans l’intelligence. En particulier celles appelées « gliales » qui entourent, nourrissent et protègent les neurones. Il y aurait à peu près autant de neurones que de cellules gliales dans notre système nerveux, c’est à dire 100 milliards.