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Depuis l’abrogation en 2013 d’un loi datant de 1800 interdisant « le travestissement des femmes », elles ont en France très officiellement le droit de porter des pantalons.
Même si elle n’était plus respectée depuis belle lurette, la règle était toujours en vigueur jusqu’en 2013.
Le texte de 1800 prévoyait que « toute femme désirant s’habiller en homme devait se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation et celle-ci ne peut être donnée qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé”.
L’interdiction fut tout de même partiellement levée par deux circulaires en 1892 et 1909. Elles autorisaient le port féminin du pantalon « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval » mais uniquement sur autorisation Préfectorale.
En 1800 «cette ordonnance visait avant tout à limiter l’accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l’image des hommes». Voila donc la raison de l’interdiction. Protéger certaines professions.
Le texte de 1800 fut jugé incompatible avec les principes d’égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens.
A propos de pantalon, il doit son nom à un personnage de la commedia dell’arte, appelé Pantalone. Ou plus exactement de ses bouffoneries, « la pantalonnade ».
Avec l’autorisation du port du pantalon pour le femmes leur émancipation vestimentaire semble achevée. Pourtant s’il a fallu attendre 1980 pour que les députées femmes puissent venir à l’Assemblée en pantalon, l’article L. 120-2 l’article L.1111-1 du Code du travail permet toujours à l’employeur d’imposer la jupe s’il en justifie clairement les raisons.