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L’air que nous respirons est de plus en plus pollué par l’activité humaine. Certains secteurs, comme les zones urbaines, sont plus touchés que d’autres. Mais les scientifiques viennent de découvrir une région préservée, où l’air semble le plus pur du monde.
Une étude dans l’Antarctique
Des scientifiques américains ont voulu mesurer la qualité de l’air à proximité de l’Antarctique. C’est dans ce but que leur équipe a pris place à bord d’un bateau de recherche.
Quittant l’Australie, il a navigué sur les eaux de l’océan Austral, jusqu’aux limites des glaces de l’Antarctique. Munis des instruments nécessaires, les chercheurs ont analysé la composition de l’air.
Ils ont pu étudier les bactéries présentes dans l’atmosphère. Il se sont aperçus que ces micro-organismes venaient surtout de l’océan. C’est leur étude qui a servi de base à la mesure de la qualité de l’air. Ces différents examens leur ont permis d’établir un diagnostic sur sa pureté.
Une région à l’air très pur
C’est précisément la couche d’air située entre la surface de l’océan et les nuages que les scientifiques ont prise comme objet de leur examen.
Et leurs conclusions sont formelles. Ils n’ont trouvé, dans l’air qui surplombe l’océan austral, aucun résidu polluant. En effet, leurs recherches n’ont révélé aucune trace de pesticide, de combustible fossile ou encore d’eaux usées.
Comme l’Antarctique n’est pas habité, sauf par les membres de certaines équipes scientifiques, il n’est guère étonnant que les sources locales de pollution soient inexistantes.
Mais cette étude a aussi montré que les micro-organismes en provenance des terres australes ne semblaient pas arriver jusqu’à l’Antarctique et l’océan qui le borde. Et pourtant, on sait que les particules à l’origine de la pollution peuvent voyager fort loin.
Il semblerait donc que les chercheurs américains aient découvert la seule zone du monde où l’air soit totalement épargné par la pollution. Et c’est probablement aussi le seul endroit sur la planète à ne pas être touché par les effets de l’activité humaine.
Ces constatations contrastent avec les observations faites dans les régions tropicales notamment. Là les particules en suspension dans l’air provenaient bien des régions situées en amont.