Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Santé » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Avez-vous déjà entendu parler du « penis captivus » ? Le pénis captif ! Cette situation serait la conséquence du vaginisme. De quoi s’agit-il ? De la contraction musculaire involontaire et prolongée, des muscles situés à la base du vagin. Mais le vaginisme peut-il réellement coincer un partenaire ?
C’est fortement improbable. Pourquoi ? D’une part car le sexe masculin est déjà en érection quand il se trouve dans le vagin. Et d’autre part son diamètre est à peu près constant. Ce qui n’est pas le cas chez les chiens par exemple. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir deux chiens accolés longuement. De plus chez l’homme il ne gonfle pas au bout une fois à l’intérieur.
Il est donc quasi impossible de rester coincé. Je dis « quasi » car on relève quelques très rares cas. Par exemple au XIXe siècle, deux cas sont rapportés par des gynécologues allemands. Mais cela n’a duré de quelques minutes et nul besoin d’hospitalisation.
Le seul vrai cas est celui rapporté par le British Medical Journal dans l’article d’un médecin indiquant qu’il a soigné en 1947 à un jeune couple transporté à l’hôpital sur un même brancard, bloqué en plein accouplement.
Rarissime le penis captivus semble donc exister bel et bien, mais n’a pas le caractère de sévérité que la légende lui fait revêtir. Et s’il se présente il y a un geste simple qui peut débloquer la situation. Celui-ci est un toucher rectal. Cela va provoquer un réflexe de décontraction des muscles du périnée et débloquer la situation !