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La réponse est oui. Cela a déjà été fait. En 2016 l’astronaute Scott Kelly réussit à faire pousser la première fleur dans l’espace, en orbite autour de la Terre. En mission sur la Station spatiale internationale il en apporta la preuve en publiant quelques photos de la jeune pousse.
Il s’agissait de fleurs de zinnia, des fleurs qui sur Terre fleurissent abondamment pendant l’été. Le but était d’étudier l’évolution de la pousse alors que la plante était privée à la fois de lumière naturelle et de gravité. Pour cela son cycle de floraison long (entre 60 à 80 jours) en faisait la fleur test parfaite.
Mais y parvenir était un défi à cause de l’absence quasi totale de gravité. L’eau d’arrosage s’échappait du substrat de la plante (qui se trouvait dans l’avant-poste orbital pour y faire des expériences) et faisait se développer de la moisissure sur les feuilles, qui était également due à la forte humidité présente dans la station. Il fallut donc inventer une nouvelle méthode d’arrosage pour contourner ces problématiques.
Le but de cette expérience était de permettre aux astronautes de développer les méthodes de cultures de plantes comestibles dans l’espace et ainsi mieux prévoir et appréhender les longs voyages vers des planètes éloignées comme Mars en disposant à bord de la station de fruits et légumes pendant le trajet.
D’ailleurs en 2014 un ensemble permettant la culture des végétaux fut installé dans la station spatiale internationale et des salades y avaient été cultivées. Parfaitement comestibles elles avaient été mangées par les astronautes. Toutes ces cultures se font par hydroponie, c’est-à-dire à l’aide de substances nutritives, sans sol comme support. Cette technique nécessite moins d’eau et d’engrais et permet une culture trois fois plus rapide.