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Des chercheurs américains viennent de faire une découverte étonnante. Pour la première fois, dans l’histoire de la recherche médicale, ils ont créé, en laboratoire, un minuscule cerveau dont les réactions l’apparentent à un organe humain.
Alors attention il s’agit d’un cerveau pas comme les autres. Pas plus grand qu’un petit pois, il a été conçu à partir de cellules souches. Programmées pour se multiplier sans cesse, elles peuvent donner naissance à n’importe quel organe du corps humain.
Au départ, les chercheurs voulaient créer un organoïde, autrement dit une structure cellulaire reproduisant la configuration d’un organe, en l’occurrence le cerveau. Mais voilà que ce mini cerveau, comparable à celui d’un fœtus de cinq semaines, développe un véritable réseau neuronal et se met à produire des ondes électriques.
D’après les chercheurs américains, ce petit cerveau serait un organe très complet. Cependant outre l’absence d’alimentation sanguine, et des nuances dans la composition cellulaire, une différence essentielle le distingue d’un cerveau normal. Il n’est en effet animé d’aucune forme de conscience, si rudimentaire fût-elle.
Cet caractère pourrait fournir une réponse, au moins provisoire, aux questionnements éthiques que cette découverte ne manquera pas de susciter.
L’int’rêt de cette découverte est grand. Sa mise au point pourrait ouvrir des pistes de recherche pour le traitement de certains troubles neurologiques. Peut-être serait-il possible, en effet, de créer, à partir des cellules-souches des personnes concernées, des organoïdes semblables à ceux qui ont donné naissance au cerveau dont il est question.
Par leur objet même, qui est de reproduire in vitro l’anatomie d’un organe, ici le cerveau, ces organoïdes permettraient de mieux comprendre les mécanisme des maladies étudiées. Grâce à eux, il serait également possible de mesurer l’efficacité de certains médicaments. Ces tests seraient légitimes, dans la mesure où ils porteraient sur des organes n’éprouvant aucune forme de conscience.
Par ailleurs, d’autres recherches fructueuses peuvent être menées sur la base de cette découverte. Elles essaieraient notamment de comprendre pourquoi les organoïdes n’évoluent plus passé un certain stade.
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