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Ce risque porte un nom : le « risque aviaire », celui d’une collision entre les oiseaux et les aéronefs. Ces chocs entrainent le plus souvent la mort de l’oiseau, mais qu’en est-il pour les l’avion ? Quels sont les dégâts ?
Ces chocs peuvent dans de rares cas être fatals pour les aéronefs et provoquer des catastrophes aériennes. Le risque d’un accident fatal est cependant très bas : il se produit au bout d’un milliard d’heures de vol. On recense chaque année de 5 000 à 6 000 incidents avec des oiseaux, dont 800 en France, mais aucun accident mortel.
65 % des collisions avec un oiseau n’engendrent que peu ou pas de dégâts aux appareils. Les seuls accidents potentiellement sérieux se produisent lorsque l’oiseau percute le pare-brise ou est aspiré par les réacteurs, en particulier au décollage ou à l’atterrissage. Durant ces phases, un avion vole à une vitesse 250 ou 300 km/h. Les avions commerciaux sont alors conçus pour résister à des impacts d’oiseaux de 1,85 kg. Les parties sensibles, encore une fois les réacteurs et le pare-brise, subissent donc des tests de « tirs de poulets morts » que l’on projette avec un canon à air comprimé.
Airbus a mis en place un cahier des charges plus contraignant. Par exemple le réacteur d’un A 320 doit pouvoir supporter la pression de sept goélands de un kilo et continuer de produire au moins 75 % de la poussée de décollage pendant une vingtaine de minutes. Mais une fois à Nice, pas de chance, deux goelands ont suffi à détruire un des moteurs et à mettre l’avion en danger car par extrême malchance ils sont tombés sur la même pale de réacteur.
Ensuite au-delà de ces deux phases, une fois en vol le risque n’existe pas. La vitesse de croisière d’un avion de ligne est atteinte à plus de 8 000 m. A cette altitude les oiseaux sont très rares. La plupart d’entre eux ne volent pas au-dessus de 1.500 mètres.
Mais de très rares espèces volent bien au-dessus. Ainsi un vautour de Rüppell a un jour percuté un avion à 11.300 mètres d’altitude. C’est l’oiseau qui vole le plus haut. Autre oiseau, L’oie à tête barrée peut planer à plus de 10.000 mètres et des cygnes ont déjà été vus à plus de 8.000 mètres au-dessus du sol.
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