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Aussi luxueux que fascinants, les œufs de Fabergé sont des œuvres d’art d’une qualité et d’une finition artistiques exceptionnelles. Conçues par le joaillier russe Pierre-Karl Fabergé ces créations originales – qui étaient avant tout une commande pour la famille impériale de Russie – sont aujourd’hui auréolées de mystère, notamment parce que 7 des 71 exemplaires réalisés sont, à ce jour, encore déclarés perdus.
Des œuvres d’art produites en quantité limitée
Le parcours de Pierre-Karl (ou Peter Carl) Fabergé a tout d’un conte de fées.
D’origine danoise, il est le fils d’un orfèvre installé à Saint-Pétersbourg, où se trouvait la bijouterie familiale créée dans une modeste cave. Ce commerce, Pierre-Karl le reprend à la mort de son père (1882) pour y exposer ses créations.
Commence alors l’ascension du jeune créateur, dont les réalisations séduisent le tsar Alexandre III, au cours d’une de ses promenades en ville.
Impressionné par la maîtrise technique du bijoutier, le souverain russe commande alors plusieurs objets de décoration pour garnir son musée de l’Ermitage.
Soucieux de marquer les esprits, Pierre-Karl Fabergé réalise ainsi un œuf impérial, en 1885, à l’occasion des fêtes de Pâques.
La révolution russe change leur destin
Séduite par la grâce de tels bijoux, l’impératrice Maria Fiodorovna (également d’origine danoise) initie une nouvelle tradition : celle d’offrir des œufs aux épouses et aux mères de l’aristocratie russe.
S’ensuit donc une longue série de créations originales dont le total s’élève à 71 opus, deux exemplaires n’étant pas livrés à temps.
En effet, au grand dam de Fabergé et de ses admirateurs, la Russie connaît de violents tumultes au cours de la Première Guerre mondiale, la révolution d’Octobre 1917 balayant la famille Romanov alors au pouvoir.
Les œufs impériaux sont immédiatement pillés et disséminés dans le monde entier, lançant du même coup une chasse au trésor motivant les musées comme les collectionneurs privés.
À l’heure actuelle, si 10 œufs sont en possession du musée des Armures au Kremlin, 33 autres sont partagés entre différentes fondations et familles princières.
Les œufs perdus font, quant à eux, l’objet de rumeurs et de fantasmes divers. Aujourd’hui encore, des collectionneurs écument les brocantes, aux quatre coins du monde, dans l’espoir de tomber sur un exemplaire authentique (comme ce fut le cas en 2012, avec la découverte d’un exemplaire valant 20 millions d’euros).
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