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Tout simplement parce que trop dormir semble mauvais pour la santé. En effet selon une très sérieuse étude américaine portant sur 984 adultes âgés de 22 à 60 ans, faire la grasse matinée augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires de façon sensible.
Ainsi se réveiller une heure plus tard le week-end par rapport à la semaine augmenterait de 11 % les risques de troubles cardiaques et de maladies cardiovasculaires. Et plus on reste longtemps au lit plus le taux de cholestérol est élevé et la résistance à l’insuline accrue.
Cette étude vient confirmer une étude préalable qui avait montré que le manque de régularité dans le sommeil augmentait le risque d’obésité de 33 %. On note également des conséquences sur l’humeur. Ceux qui font la grasse matinée sont en effet plus bougons que les autres.
Il faut quand même nuancer le propos. Les grasses matinées après plusieurs nuits de manque de sommeil sont réparatrices. Il a ainsi déjà été montré que ceux qui dorment par exemple quatre nuits de quatre heures et demie, puis une de douze heures et une de dix heures parviennent à régler à nouveau le métabolisme du glucose déréglé par le manque de sommeil.
Mais les grasses matinées dérèglent dans le même temps les processus biologiques qui suivent les rythmes circadiens, c’est-à-dire synchronisés par l’alternance de la lumière et de l’obscurité. Or, si le décalage est trop grand il perturbe le métabolisme et augmente le risque d’obésité et de maladie cardiovasculaire.
Donc en résumé, les grasses matinées sont bonnes pour l’organisme après plusieurs nuits sans grand sommeil. En revanche elles sont néfastes si elles interviennent sans raison, le week-end par exemple, alors qu’il n’y a aucun sommeil à rattraper.
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