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L’astuce vient du Japon. Des chercheurs de l’université de Nagasaki ont indiqué qu’en réduisant son apport en sel dans son alimentation de tous les jours on réduisait efficacement l’envie et la fréquence de ses visites nocturnes aux toilettes.
En clair des repas moins salés diminuent l’envie d’uriner la nuit.
Les personnes soumises à l’étude ont vu ainsi diviser par deux la fréquence. Dormant mieux elles ont également vu leur qualité de vie s’améliorer.
Il semble qu’il n’y ait donc pas que la quantité d’eau bue avant de s’endormir qui soit en jeu.
En France, nous ingérons légèrement plus que ce que recommande l’agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation, à savoir une consommation moyenne de sel de 8 g/jour chez les hommes adultes et de 6,5 g/jour chez les femmes adultes et les enfants. Nous sommes au-dessus de quelques dizièmes de grammes.
A noter que le fait de devoir se lever la nuit pour aller uriner doit être traité si cela se produit plus de deux fois par nuit, car à ce moment-là on interrompt le cycle du sommeil ce qui va fatiguer le corps durablement. Ce trouble s’appelle nycturie et il est fréquent, notamment chez les hommes de 55 à 70 ans. Dans cette population il est souvent dû à l’augmentation de la taille de la prostate qui vient obstruer partiellement l’urètre, entraînant une impossibilité pour la vessie de se vider totalement.
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