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Voilà environ 4000 ans, les mammouths laineux ont disparu subitement. Les derniers spécimens s’étaient réfugiés sur une île de l’océan arctique. Leur dispariaiton est longtemps restée un mystère. Aujourd’hui des études apportent quelque lumière sur ce phénomène brutal.
Les populations de mammouths laineux ont commencé à décliner entre 15000 et 12000 ans avant notre ère. Cette période correspond à la fin de la dernière période glaciaire connue par notre planète.
Cette situation se traduit par un réchauffement du climat et une montée des eaux, qui limite les territoires habitables par les mammouths laineux. Les ressources en nourriture s’amenuisent. Or, ces géants avaient besoin, pour subsister, d’engloutir quelque 200 kilos d’herbes et de branchages chaque jour.
Si l’on ajoute à ce phénomène les effets d’une chasse plus intensive de la part de l’homme, on comprend que les mammouths laineux aient vu leur nombre diminuer sans cesse.
Les derniers spécimens de l’espèce ont fini par se réfugier sur l’île Wrangel, dans l’océan arctique. Ils la peuplaient encore voilà environ 4000 ans. Et puis ils ont tous disparu, d’une manière apparemment très soudaine.
Or, les raisons avancées pour expliquer l’extinction progressive des autres mammouths laineux ne sont pas valables pour rendre compte de la disparition subite du petit groupe de l’île Wrangel.
Là, la nourriture semblait suffisante. Dans les ossements recueillis, on ne relève aucune trace d’une alimentation défectueuse. Par ailleurs, les mammouths n’avaient rien à craindre des hommes, pas encore parvenus sur les rivages de l’île.
C’est la génétique qui apporte un début d’explication. Comme les mammouths se reproduisaient entre eux, cette consanguinité aurait provoqué des mutations génétiques défavorables à leur survie. L’une d’elle les aurait ainsi empêchés de stocker des réserves de graisse, les rendant vulnérables au froid. Il semble aussi que la qualité de l’eau se soit altérée.
Les scientifiques font alors intervenir un événement soudain, qui aurait précipité la fin de ces animaux plus fragiles. Ils ont pensé à une tempête ou à des pluies hivernales qui, gelant le sol, limitent les ressources en nourriture. L’introduction d’un virus ou d’une bactérie aurait pu, elle aussi entraîner la mort des derniers mammouths laineux.