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La principale raison d’être de ce que l’on peut appeler des “rides” mais qui sont en réalité davantage des crevasses se trouvant sur certains éléphants, est l’absence chez ces animaux de glandes sudoripares. De ce fait, ils ne peuvent pas transpirer.
L’évolution les a donc doté d’une caractéristique physiologique leur permettant de pallier à cette spécificité anatomique. Ainsi pour faire baisser sa température sans transpirer, puisqu’il ne le peut pas, un éléphant doit s’asperger d’eau grâce à sa trompe, et pour que cette manipulation soit encore plus efficace il doit pouvoir absorber le liquide, d’où les rides.
En réalité on l’a dit il s’agit plutôt de fractures de l’épiderme et non de simples rides. Ces crevasses mesurent 1 mm de profondeur et dessous, la peau n’est pas lisse. On y trouve de nombreuses papilles ondulant l’épiderme.
Si pendant longtemps les scientifiques ont pensé que ces crevasses s’expliquaient par un environnement particulièrement sec, on pense désormais à une autre origine. On sait que la peau de l’éléphant s’épaissit avec le temps. Cet épaississement provoque les craquements. Mais il est à noter qu’on ne retrouve pas ces craquements sur les éléphants d’Asie. Les rides sont beaucoup plus profondes chez l’éléphant d’Afrique. Comment expliquer cela ? On l’a dit ces rides ont pour utilité première de recueillir l’eau. Système très efficace puisqu’il permet à l’éléphant d’Afrique de recueillir jusqu’à 10 fois la quantité d’eau qu’il pourrait stocker s’il avait une peau lisse. Une fois prise dans ces craquelures l’eau s’infiltre et s’évapore plus lentement en refroidissant l’éléphant sur la longueur. Ensuite grâce aux aspérités, la peau peut accrocher la boue et ainsi protéger la bête contre les agressions extérieures que sont les rayons du soleil et les insectes. Or l’éléphant d’Asie a moins à subir ces agressions. Ceci expliquerait que l’évolution naturelle ne l’ait pas doté de cette caractéristique.
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