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Par Métal, j’entends la musique Metal. Parmi les préjugés associés à cette musique figure la violence. Les fans de Metal seraient fascinés par la violence et le seraient eux-mêmes.
Des chercheurs de l’Université Macquarie en Australie ont voulu savoir si cela recouvrait une réalité. Ils ont voulu connaite les réactions engendrées par cette musique.
Pour ce faire ils ont fait écouter à 80 personnes la chanson Eaten, du groupe Bloodbath. Pourquoi ce titre ? Car les paroles sont très violentes, avec des allusions au cannibalisme.
Sur la totalité du groupe 48 personnes n’étaient pas particulièrement fans de Metal et 32 si. Pendant qu’ils écoutaient de la musique il leur a été montré 2 images en même temps, une par oeil. Une non violente et une violente. Un expérience basée sur ce qui se nomme la « rivalité binoculaire ».
Alors que deux images différentes sont montrées, les personnes retiennent davantage l’une que l’autre. En l’occurence celle plus violente.
Pendant l’expérience, les participants devaient appuyer sur des boutons pour indiquer s’ils percevaient l’image violente ou l’image neutre.
Si écouter du Metal insensibilisait à la violence ou au contraire provoquait une attirance, les résultats auraient dû montrer que les fans de Metal avaient moins (ou davantage) retenu l’image violente. Or ce ne fut pas le cas. Ils ont traité les images violentes exactement comme les non fans de Metal.
Sous réserve du faible nombre de participants, cette expérience tend donc à prouver que cette musique n’a pas d’influence sur le comportement des humains vis à vis de la violence.
Les checheurs concluent que « l’exposition à long terme à de la musique aux thèmes agressifs n’entraîne pas une désensibilisation générale à la violence ».
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