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Les odeurs auraient, plus que les autres sens, la faculté de réveiller nos souvenirs. C’est la disposition de notre cerveau qui expliquerait ce phénomène.
En effet la position de l’odorat, près du système nerveux central, permet de comprendre pourquoi une odeur peut être associée avec une telle puissance à certains souvenirs. Les parties du cerveau concernées par le processus de l’odorat se trouvent ainsi à proximité de zones essentielles au déclenchement des émotions. D’où ce rapport étroit entre certains de nos souvenirs et les odeurs qui y sont associées.
Mais les odeurs ne permettraient pas de retrouver tous les souvenirs.
Il semblerait que, dans ce domaine, elles ne soient pas si efficaces qu’on peut le penser. De nombreuses expériences tendent en effet à démontrer que les odeurs ne permettraient pas de réveiller tous les souvenirs. En tous cas pas davantage que les autres sens.
C’est ainsi qu’il a été demandé à des personnes volontaires de regarder des photographies ou d’évoquer des situations, toutes associées à des odeurs précises. À chaque fois, les résultats ont été décevants.
Ces recherches indiqueraient même que les odeurs évoqueraient moins de souvenirs que les images ou les mots.
Par ailleurs, les souvenirs retrouvés au moyen des odeurs seraient moins précis que d’autres, et mettraient plus de temps à resurgir.
En fait, ce sont les souvenirs les plus anciens que les odeurs réveilleraient. Certaines odeurs évoqueraient ainsi des scènes enfouies au tréfonds de notre mémoire. Du moins pour une petite partie des personnes soumises à ces expériences. Mais les images ou les sons éveilleraient encore moins de souvenirs d’enfance.
Ainsi, des odeurs imprimeraient dans le cerveau de certains d’entre nous des images presque ineffaçables. C’est sans doute l’intensité de ces souvenirs qui les a gravés si profondément dans la mémoire.
Une odeur est ainsi venue se mêler à un moment d’émotion très vive. Et ce parfum s’est incorporé de telle manière au souvenir lui-même qu’il en est devenu inséparable. Une telle réaction est favorisée par la capacité de ce qu’on appelle le cerveau émotif à reconnaître les odeurs.
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