Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Srivinasan Ramanujan est un mathématicien indien autodidacte né en 1887 et mort en 1920.
Issu d’une famille pauvre il apprit les mathématiques seul grâce à deux livres qui contenait en tout 6 000 théorèmes.
Grâce à ces seuls deux ouvrages il parvint à un grand nombre de résultats sur la théorie des nombres, les fonctions elliptiques, les fractions continues pour ne citer qu’eux, et cela en mettant au point son propre système de représentation symbolique. Il inventa ainsi et seul 3 900 formules mathématiques qui on le sait aujourd’hui étaient exactes.
Après quelques articles publiés en Inde il se mit à écrire à des mathématiciens en Europe. En 1913 depuis Madras il en adressa une à Godfrey Harold Hardy, mathématicien britannique de premier plan connu pour ses travaux en théorie des nombres. La lettre était remplie de formules sans explication. Hardy aurait dit à propos de ces formules : « Elles devaient être vraies, parce que personne n’eût pu avoir l’idée de les concevoir fausses. »
Ramanujan est alors invité à Cambridge pour y travailler avec Hardy. Là il répète souvent qu’« une équation n’a de sens que si elle exprime la réflexion de Dieu ».
En cinq ans, Hardy et Ramanujan s’attaqueront entre autre et de façon unique au calcul de Pi et traiteront le domaine des intégrales.
Avant de mourir en 1919 Ramanujan laissera quatre carnets manuscrits, remplis d’équations non prouvées qui ont été publiées dans les années 90. 3000 formules encore étudiées aujourd’hui par les mathématiciens du monde entier.
Plus de cent ans plus tard le mystère est toujours aussi grand autour de ce mathématicien « naturel », si rapide et qualifié aujourd’hui de génie.
Should we take generic or original brand remedies