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On savait que le stress et l’angoisse de la future mère pouvaient influer sur le développement du fœtus. Mais une nouvelle étude américaine fait une constatation plus étonnante : l’état de stress déterminerait en partie le sexe du bébé.
Une équipe de chercheurs a ainsi soumis une série de questionnaires à des femmes enceintes volontaires. Les réponses ont permis d’identifier un groupe de femmes manifestant des signes de dépression et un autre présentant des troubles liés à un stress physique.
Dans les deux cas, et surtout dans le second, ces mères stressées donnaient naissance à plus de filles que de garçons.
Ce phénomène avait déjà été remarqué à l’occasion de certains événements traumatisants. C’est ainsi qu’à l’issue des attentats terroristes du 11 septembre 2001, aux États-Unis, ou du tremblement de terre de 2005 au Chili, les femmes avaient mis au monde davantage de filles.
Cela est dû en partie à la recrudescence de fausses couches, dont la majorité concernait des petits garçons.
Ces faits confirmaient ce que les médecins avaient déjà constaté, à savoir la plus grande fragilité des garçons dans le ventre de leurs mères. Ils seraient en effet plus sensibles aux troubles qu’elles ressentent et à leur état d’anxiété.
Le stress et l’état émotionnel de la future mère ont des effets notables sur la situation du fœtus. Ils expliqueraient en partie les naissances prématurées.
Mais si le lien entre le stress ressenti par la future mère et le sexe du bébé à naître semble assez bien établi, du moins par l’observation, on n’en connaît pas vraiment les causes. Les chercheurs ne savent pas vraiment pourquoi l’état mental de la mère se traduirait par des naissances plus nombreuses de filles.
Des expériences menées sur les animaux apportent quelque lumière. On a remarqué, à cette occasion, qu’un fort état d’angoisse pouvait entraîner une plus importante libération d’hormones spécifiques au stress.
Ces hormones, comme le cortisol, peuvent avoir, en cas de stress de la mère, des conséquences nocives sur le développement du fœtus. Il reste à établir une relation entre la production anormale de cortisol et la fréquence des fausses couches concernant des garçons.