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L’huile de palme est une huile végétale obtenue par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. Ces fruits gros comme des noix sont de couleur jaune orange. Chacun contient à peu près 30% d’huile. Les palmeraies se trouvent surtout en Indonésie et en Malaisie.
Le succès de cette huile n’est plus à démontrer. Elle est aujourd’hui l’huile la plus utilisée dans le monde. Sa consommation est supérieure à 55 millions de tonnes par an, soit plus de 30% de la consommation mondiale totale d’huiles et de graisses.
La production de cette huile a connu un fort développement car elle est très rentable. Un palmier à huile produit en moyenne 40 kg d’huile par an, pendant trente ans. Ce qui signifie qu’un seul palmier à huile suffit pour couvrir la consommation d’une famille française pendant un an. Un rendement et un prix bien meilleurs que ceux des autres types d’huile. De plus en raison de ses acides gras, elle est presque solide à température ambiante, elle ne pourrit pas et résiste bien à la friture.
Ainsi elle est plébiscitée par l’industrie agroalimentaire et on la retrouve dans de très nombreux produits que nous mangeons tous les jours. Mais dans le même temps elle est l’objet de vives critiques. Pourquoi ?
Du point de vue de la santé, aucune preuve n’a jamais été apportée d’éventuels effets néfastes sur le corps humain. Certes si on en consomme beaucoup et qu’elle représente plus de 8 % des apports énergétiques, elle va favoriser les dépôts graisseux sur la paroi des artères. Mais cela est vrai avec tous types de graisse prises en excès.
Le seul vrai argument en la défaveur de cette huile est l’impact de sa production sur l’environnement. En effet la culture du palmier à huile engendre une déforestation importante, en particulier dans les forêts pluviales d’Asie du Sud-Est. D’après WWF, des millions d’hectares de forêts ont dû être détruits pour parvenir à dégager les 12 millions d’hectares de terre qui sont aujourd’hui dédiés à cette culture. Première conséquence, les arbres ne jouent plus leur rôle d’absorbeur de gaz à effet de serre. Ensuite et peut-être surtout, cela met en péril la survie d’un grand nombre d’espèces animales. Plusieurs espèces sont ainsi enacées, comme le rhinocéros, le tigre ou l’orang-outang.