Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Santé » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Ce que tout le monde sait est que le type et la quantité d’aliments que nous mangeons a une incidence directe sur notre santé. Mais il s’avère également que l’heure de nos repas peut également avoir un impact non négligeable sur notre bien-être.
Ainsi des repas pris à des horaires mal adaptés favorisent le risque de contracter des maladies graves comme le cancer du sein et de la prostate.
Comment le sait-on ? Des chercheurs espagnols ont récemment justement étudié l’incidence de l’heure du repas sur la prévalence des cancers les plus fréquents chez l’homme et la femme. Pour mener cette étude, 621 hommes souffrants du cancer de la prostate et 1 205 femmes atteintes d’un cancer du sein ont été interrogés sur la fréquence et l’heure de leurs repas. Un panel constitué de volontaires non malades a servi de référence.
L’analyse des résultats a montré qu’un laps de temps d’au moins deux heures entre la prise du repas et le coucher diminue de 20 % le risque de développer un cancer. Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs suggèrent que le métabolisme durant le sommeil n’est pas optimal.
Il avait été montré dans le passé que manger tardivement et copieusement favorisait l’obésité, or l’embonpoint est connu pour favoriser le développer de nombreuses maladies cardiovasculaires et le diabétique. Le petit déjeuner ne doit pas être négligé car il permet de recharger les batteries après une nuit de sommeil. De plus, des études ont montré que l’absence de petit déjeuner augmentait le risque d’obésité et de contracter un diabète de type 2.
De leur côté, des chercheurs de l’université de Surrey ont montré que manger à heure fixe pouvait atténuer les perturbations induites par un décalage horaire lors d’un voyage longue distance. En effet, un changement d’horaire de 5 heures ne modifie pas les taux de mélatonine et de cortisone, deux hormones modulant respectivement dans le sommeil et la fatigue. Par contre, s’alimenter avec un décalage de 5 heures par rapport à l’heure habituelle induit une augmentation du taux de sucre dans le sang et modifier l’expression d’une protéine connue pour jouer un rôle dans la régulation des rythmes circadiens.
Ces différentes études montrent l’importance de manger équilibré à des heures régulières et de ne pas sauter de repas.
Safety concerns over online drugstores selling medicines