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Si le moteur d’un hélicoptère cesse de fonctionner l’appareil ne se mettra pas à tomber comme une pierre. Pour les avions non plus, me direz-vous ! Oui mais dans le cas de l’hélicoptère il se pourrait même que vous puissiez atterrir sans dégât.
Explication. Les pilotes peuvent accomplir ce qui semble être une prouesse, par autorotation des pâles du rotor principal. Il s’agit même d’une manœuvre à savoir effectuer lors des épreuves du permis de pilote d’hélicoptère.
Le principe est simple : lors de la chute l’air fait tourner les pâles, donnant de la portance à l’hélicoptère.
Quand il y a un problème et que le moteur s’arrête voici ce qui se passe. Une fois que le moteur tombe en dessous d’un certain nombre de tours par minute un mécanisme particulier s’enclenche et le rotor principal se met à tourner sans résistance du moteur. C’est alors que le pilote doit descendre immédiatement en suivant un angle particulier qui varie en fonction des conditions météorologiques (du vent et de la température), du poids, de l’altitude et de la vitesse. Si l’angle est correct il va se produire un flux d’air ascendant qui fera tourner le rotor principal naturellement.
L’atterrissage qui s’en suit est généralement assez calme si une ultime manipulation du pilote est réalisée correctement (consistant à relever le nez de l’appareil au bon moment).
Toutefois, la manoeuvre de l’autorotation n’est possible que si l’hélicoptère est à une altitude minimale d’environ 100 mètres.
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