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Les chiens ont un odorat beaucoup plus développé que celui de l’homme. Il leur permet de repérer de la drogue, de détecter la présence d’explosifs et même de reconnaître certaines maladies. Dans ces conditions, le flair canin pourrait-il devenir un moyen efficace de dépister le coronavirus?
L’odeur d’un virus
S’appuyant sur de précédentes travaux, des chercheurs de l’École vétérinaire de Maisons-Alfort entraînent des chiens à reconnaître à l’odorat la présence du Covid-19.
Ces bergers malinois doivent renifler des tampons qui ont été placés sous les aisselles de patients atteints du coronavirus. En effet, si le virus laisse des traces olfactives dans la sueur, il n’y dépose aucun élément contaminant.
Pour plus de sûreté, cependant, les tampons sont placés, durant 24 heures, dans des contenants hermétiques. Puis ils sont disposés, toujours enfermés dans des boîtes, près du jouet préféré du chien. Il apprend ainsi, sous une forme ludique, à détecter l’odeur spécifique du virus.
Une fois le chien bien entraîné, on dispose en file des tampons, dont quelques-uns seulement sont imbibés de la sueur de personnes atteintes du coronavirus. Le chien est invité à s’asseoir devant les échantillons positifs. Dans 95 % des cas, les bergers ont reconnu les tampons positifs.
Des applications concrètes
Ce nouveau type de « test » présente de nombreux avantages. Il n’est pas invasif et ne procure aucune gêne aux personnes qui le subissent. Par ailleurs, il ne nécessite aucune manipulation et ne coûte pas cher. Ce faible coût est un atout non négligeable pour des pays dont le budget de santé est limité.
Les chiens n’ont besoin d’aucun matériel pour dépister le coronavirus. Aucune pénurie n’est donc à craindre. Et les résultats ne se feront pas attendre. En effet, le flair des chiens repère aussitôt la présence du virus, sans aucun délai.
En outre, l’utilisation de ces chiens renifleurs s’adapte très bien à un dépistage de masse. Leur présence serait ainsi très utile dans les aéroports, les gares et tous les lieux de grande affluence.
Cette détection canine deviendrait ainsi l’un des moyens de repérer le virus, en complément des tests déjà utilisés.