Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Pour répondre aux besoins croissants, les recherches de sources d’énergie renouvelables et non polluantes se multiplient. À cet égard, les ressources apportées par certaines bactéries pourraient se révéler prometteuses.
Des bactéries productrices d’électricité
Certaines bactéries sont capables de produire de l’électricité. Dans la nature, elles échangent des électrons avec d’autres micro-organismes. Le but des scientifiques est donc de capter cette énergie électrique et de la conduire vers une électrode.
C’est dans ce but que des chercheurs suédois ont conçu une molécule artificielle qui facilite ce transfert d’électrons.
De leur côté, des scientifiques américains se sont servis d’un micro-organisme qui peut, à partir de sucres, prélever des électrons, dont il utilise une partie à ses propres fins. Les électrons supplémentaires sont renvoyés ailleurs. Ce processus peut être assimilé à une respiration de la bactérie, qui la conduit à rejeter naturellement de l’énergie.
Les chercheurs ont placé ces bactéries sur des électrodes, afin de détourner le courant d’électrons excédentaires. Ce faisant, ils ont obtenu une production électrique plus puissante, qui permettrait surtout d’envisager la recharge de certains types de batteries électriques.
Ce serait notamment le cas des pacemakers, qui seraient en mesure de puiser l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’appareil dans le glucose sanguin.
D’autres solutions encore
D’autres bactéries peuvent être exploitées pour produire de l’énergie. C’est le cas des bactéries qui tirent parti de la lumière solaire pour obtenir l’énergie nécessaire à leur existence.
Cette capacité de photosynthèse de certaines bactéries peut être mise à profit pour générer de l’énergie. Pour y parvenir, il convient de rattacher ces bactéries à une électrode, afin de capter les flux d’électrons. C’est également par le biais de la photosynthèse que certaines bactéries, appelées cyanobactéries, génèrent de l’hydrogène.
Sous forme de gaz, l’hydrogène ainsi produit pourrait se révéler un carburant très prometteur, qui n’aurait aucun effet polluant sur l’atmosphère.
Certaines bactéries sont susceptibles de produire d’autres réactions, qui peuvent devenir des sources d’énergie. Ainsi, la fermentation de déchets organiques, par des bactéries, peut générer, en l’absence d’oxygène, un gaz combustible, appelé biogaz. Produisant de la chaleur et de l’électricité, il peut alimenter une chaudière à gaz ou fournir du carburant.