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Pour faire tourner les usines et éclairer et chauffer nos logements, nous puisons surtout dans des sources d’énergie non renouvelables. En plus de leur effet nocif sur l’environnement, leur utilisation intensive risque d’entraîner, à plus ou moins long terme, un épuisement des réserves mondiales.
Des énergies non renouvelables
L’homme utilise surtout des énergies non renouvelables. Comme leur nom l’indique, elles sont en quantité limitée. C’est le cas du charbon. Malgré son caractère très polluant, la demande cette énergie est en hausse.
Cette énergie fossile est issue de roches sédimentaires d’origine organique, contenant beaucoup de carbone. La formation du pétrole, provenant de la transformation au long cours de micro-organismes végétaux, obéit aux mêmes principes.
Comme le charbon, le pétrole n’est pas une source d’énergie inépuisable. Combustible fossile, lui aussi, le gaz naturel se forme par la dégradation très lente d’organismes vivants.
Dernière énergie non renouvelable utilisée pour l’activité humaine, l’énergie nucléaire a besoin, pour fonctionner, de la présence d’un métal aux propriétés radioactives, l’uranium.
Des réserves qui s’épuisent
La hausse constante de la demande, et la lente conversion des économies aux énergies renouvelables, expliquent l’inexorable épuisement, à terme, des réserves de sources d’énergie non renouvelables.
Combien de temps l’humanité pourra-t-elle encore exploiter ces réserves? La réponse dépend de l’énergie considérée. Si l’on s’en tient aux ressources exploitables, dans les conditions techniques actuelles, l’homme pourrait encore puiser dans ses ressources de charbon pendant à peu près 130 ans.
S’il venait à s’intéresser à des gisements peu rentables et difficiles d’accès, composés de veines peu épaisses et très profondes, cette exploitation pourrait durer près de 3000 ans.
Ce constat vaut également pour le pétrole. Certains gisements n’étant pas encore exploitables, les seules réserves utilisables à l’heure actuelle pourraient s’épuiser dans une cinquantaine d’années.
Quant aux ressources gazières, elles devraient durer à peine davantage, à moins qu’on ne se décide à exploiter d’autres types de gaz, comme le gaz de schiste. Dans ce cas, l’homme pourrait puiser dans ses ressources durant encore deux siècles.
Enfin, les réserves d’uranium pourraient être utilisées, selon les cas, pour une durée approximative variant entre 135 et 165 ans.